Le bon sens nous enseigne que plus un événement est complexe, plus il est improbable.
L'intelligence observable du monde naturel ne peut s’expliquer convenablement que par des causes intelligentes.
La cellule
Même les plus simples des systèmes vivants, les cellules bactériennes, sont d’une extrême complexité.
Malgré sa taille incroyablement minuscule, la plus petite des bactéries est en effet une puissante machinerie moléculaire, riche de milliers de pièces, beaucoup plus complexe que n’importe quelle machine fabriquée par l’homme.
Les cellules sont dotées de mécanismes pour se déplacer, pour transporter des chargements d’un endroit à l’autre de la cellule en empruntant des ‘ routes ’ constituées d’autres molécules, pour se diviser, pour ingérer de la nourriture.
Des mécanismes moléculaires très élaborés contrôlent chaque processus cellulaire.
Le diamètre d’une cellule type n’est que de 0,03 mm !
Dans cet espace infinitésimal s’accomplissent des fonctions complexes essentielles à la vie.
La cellule ne peut fonctionner qu’en tant qu’entité complète, si tous les éléments qui la composent sont réunis. Elle n’aurait donc pas été viable au cours des changements lents et progressifs induits par l’évolution.
Représentation d'une cellule en 3 dimensions.
L'adn
L’ADN, situé principalement dans le noyau de la cellule, renferme les gènes.
Le gène est l’élément de la molécule d’ADN qui préside à la formation d’un caractère héréditaire particulier tel que la couleur de la peau ou des yeux, la forme d’un trait du visage ou de la personnalité.
La capacité de l’ADN à stocker de l’information excède de loin celle de n’importe quel autre système connu: c’est un moyen si efficace que toute l’information nécessaire pour spécifier un organisme aussi complexe que l’homme pèse moins de quelques milliardièmes de gramme.
Pour que l’ADN, composante fondamentale du vivant, se forme, il est nécessaire que des myriades de réactions chimiques se produisent dans un ordre précis.
La probabilité de formation spontanée d’une molécule d’ADN simple, essentielle à l’apparition de la vie est si infime qu’elle est considérée comme mathématiquement impossible.
Les informations stockées dans l’ADN “ rempliraient un millier d’ouvrages de 600 pages si on les consignait par écrit ”. (National Geographic)
La reproduction
Parmi de nombreuses espèces, les cellules reproductrices des parents subissent un processus remarquable qui aboutit à la réduction de moitié du nombre des chromosomes contenus dans ces cellules.
Ce processus appelé méiose permet de transmettre le nombre convenable de chromosomes.
Sans celui-ci, ce nombre serait anormalement élevé.
Comment dans une espèce deux êtres ont pu soudain être capables, simultanément, de partager en deux le nombre des chromosomes de leurs cellules reproductrices de façon à engendrer une descendance saine possédant des caractères de chacun d’eux ?
Et si ces facultés reproductrices se sont développées progressivement, comment, dans chacune des espèces concernées, le mâle et la femelle ont-ils pu survivre alors que ces facultés vitales n’étaient que partiellement formées ?
La probabilité que cette interdépendance reproductrice apparaisse par hasard est déjà infinitésimale pour une seule espèce.
Qu’elle apparaisse dans une espèce après l’autre défie toute explication raisonnable.
Le hasard pourrait-il produire quelque chose d’aussi complexe ?
Caryotype d'un humain de sexe masculin 22 paires de chromosomes + la paire XY (XX chez les filles).
La coagulation sanguine
Une seule goutte de sang contient plus de 250 millions de cellules sanguines. Le corps en contient peut-être 25 000 milliards, suffisamment pour recouvrir, si on les étalait, quatre courts de tennis.
Elles sont remplacées par de nouvelles cellules au rythme de 3 millions chaque seconde.
La coagulation sanguine est un système très élaboré, d’une grande complexité, faisant intervenir de nombreuses protéines interdépendantes.
Ce délicat processus de guérison dépend entièrement de la synchronisation et de la vitesse à laquelle se produisent les différentes réactions.
Autrement, le sang d’une personne pourrait entièrement coaguler et se solidifier, ou au contraire ne pas arrêter de couler.
Comment donc ce processus complexe et à l’équilibre fragile a-t-il pu évoluer ?
La coagulation.
Le cerveau
Le cerveau humain consiste en une dizaine de milliards de cellules nerveuses.
Chaque cellule nerveuse possède entre dix mille et cent mille fibres de liaison par lesquelles elle est reliée aux autres cellules du cerveau.
Le nombre total des connexions dans le cerveau humain est proche de un million de milliards.
Un système riche d’un nombre de connexions spécifiques plusieurs fois supérieur à celui de tout le réseau de communication de la Terre.
Le cerveau de l’homme est doté de capacités potentielles beaucoup plus grandes que ce qui peut être mis en œuvre au cours d’une vie. Le cerveau humain serait capable de recevoir et de mémoriser toute la connaissance qu’on peut lui transmettre actuellement et même un milliard de fois plus!
Pourquoi l’évolution aurait-elle prévu un tel potentiel ?
C’est en réalité le seul exemple vivant d’une espèce ayant été dotée d’un organe dont elle ne sait toujours pas se servir.
Le cerveau humain.
L'oeil
Comment la nature a-t-elle pu sélectionner des formes naissantes avant qu’elles ne soient parfaitement fonctionnelles ? Pourquoi une forme de vie simple inventerait-elle un organe nouveau, tel qu’un œil ?
Comment cet organisme saurait-il qu’un œil serait un avantage sans savoir ce qu’est la vue ?
Comment saurait-il même qu’il est possible de voir ?
"Il semble absurde au possible, je le reconnais, de supposer que la sélection naturelle ait pu former l’œil avec toutes les inimitables dispositions qui permettent d’ajuster le foyer à diverses distances, d’admettre une quantité variable de lumière et de corriger les aberrations sphériques et chromatiques." (Charles Darwin)
Le mécanisme le plus simple fabriqué par l’homme a obligatoirement un inventeur. Est-il raisonnable de penser qu’un mécanisme des milliers de fois plus complexe ait pu s’inventer et se construire par ses propres moyens ?
Les yeux de l’homme perçoivent une gamme de détails de loin, voient en trois dimensions, dans un champ angulaire fabuleusement grand, sans distorsion, en continu.
Des scientifiques
et la complexité
La complexité proprement incroyable des interactions indispensables à la vie atteste qu’il a fallu l’intervention d’une intelligence.

philosophe analytique britannique (1923-2010) Ayant longtemps proclamé son athéisme, Flew indique à la fin 2004 qu'il est devenu déiste.
g 2/10 p. 24
Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène. [...] Tant pis pour ceux dont les idées philosophiques sont gênées par mes études

chimiste, pionnier de la microbiologie (1822 -1895)
La joie et l’importance dans ma science provient des moments occasionnels ou je découvre quelque chose et me dit : ”Ah, voila comment Dieu l’a fait !” Mon but est de comprendre comment fonctionne une minuscule partie de la création de Dieu.

chimiste américain
J.L Sheler et J.M. Schrof, “La création” p. 56-64
C'est la science elle-même qui m'a conduit à la conclusion que le monde est beaucoup plus compliqué que ce que la science peut expliquer. C'est uniquement par le surnaturel que je parviens à comprendre le mystère de l'existence.

astronome américain (1926-2010)
g04 22/6 p. 3-4
Je n'arrive pas à concevoir un scientifique dépourvu d'une foi profonde. Ceci pourrait être formulé de la façon suivante: il est impossible de croire à une science sans religion.

physicien théoricien (1879-1955)
Toute personne s'intéressant sérieusement à la science, quel que soit le domaine, lira les inscriptions suivantes sur la porte du temple de la connaissance : «Crois.» La foi est une caractéristique dont ne peut se passer un scientifique.

physicien allemand fondateur de la physique quantique (1858-1947)
Max Planck, Where Is Science Going ?, Allen & Unwin, 1933, p. 214
Le monde est la création de Dieu, et les savants dans leur compréhension du monde reconstituent simplement les pensées de Dieu. Les savants ne sont pas des créateurs mais des découvreurs... La chose importante concernant l'acte de création est qu'elle révèle le Créateur. L'acte de création porte toujours la signature du Créateur.

mathématicien, américain
William Dembski, The Act of Creation
Je trouve qu’il est aussi difficile de comprendre qu’un scientifique ne reconnaisse pas la présence d’un être supérieur derrière l’existence de l’univers qu’un théologien qui renierait les progrès de la science .

Ancien directeur à la Nasa (1912-1967)
T. McIver, l’enquêteur sceptique, 10:258-276
« Ne doutez pas de l'existence du Créateur ! Il est, en effet, impensable que ce soit la nécessité seule, qui dirige l'univers ! Car une nécessité aveugle, et échappant à tout changement, on ne peut imaginer qu'elle soit à l'origine de ce monde avec toute sa diversité et l'harmonie et l'ordre qui la caractérisent, et ce malgré le changement des temps et des lieux ! Disons plutôt que tout cela ne peut provenir que d'un Être éternel doué de sagesse et de volonté. »

astronome et physicien (1643-1727)
Face à une improbabilité aussi éclatante, comment un scientifique possédant un soupçon d'honnêteté peut-il attribuer à des interactions aléatoires la complexité que nous observons dans les systèmes du vivant ? Agir ainsi, alors que l'on a parfaitement connaissance des chiffres, est à mon sens une violation grave de l'honnêteté scientifique.

géophysicien